L'architecture du château

De la charpente remarquable en berceau brisé au petit château en passant par le donjon, découvrez les secrets de l'architecture du château de Sully-sur-Loire.

Dessin écorché du château de Sully-sur-Loire

Edifié à la fin du XIVe siècle, le château de Sully-sur-Loire est un superbe exemple de forteresse médiévale. Le plus célèbre de ses propriétaires, Maximilien de Béthune, premier duc de Sully et grand ministre du roi Henri IV, l'agrandit et le restaura, créa le parc et renforça les digues.  Mis à mal pendant la Révolution puis victime d'un incendie en 1918, le château subit de gros dommages en 1940, lors du bombardement des ponts de la Loire. Depuis son rachat en 1962 par le Département du Loiret, une restauration complète a été menée, qui touche tant le gros oeuvre que les aménagements intérieurs.

Un superbe exemple de forteresse médiévale

A > LE DONJON : Il fut construit en 1395 par Guy VI de la La Trémoille et restauré en 1603 par le Grand Sully. Ce vaste bâtiment rectangulaire de 39 m sur 16, flanqué de quatre tours circulaires, conserve aujourd'hui la grande salle basse (1), la grande salle haute (2), la cabinet du Trésor (3) et la chambre d'apparat (4)

B > Le PETIT CHÂTEAU : De vocation strictement résidentielle, le Petit Château, construit dans la deuxième moitié du XVe siècle est organisé en trois niveaux : un logis seigneurial, des communs et un étage de greniers. Entre 1602 et 1609, Sully le fit réaménager afin d'y installer ses appartements.

C > LA BASSE COUR

D > LA HAUTE COUR

E > LA TOUR DE BÉTHUNE 

Un chef d'oeuvre remarquable : 

5 > LE "GRAND GALETAS" : La charpente en berceau brisée, véritable chef-d'oeuvre des compagnons charpentiers de l'Orléanais, a été construite il y a six cents ans en chêne des forêts de Cerdon et d'Orléans. Elle ne possède pas de fermes maîtresses (assemblage de pièces de bois triangulées destinées à supporter le faîte d'u comble) mais une série de fermes portant chevrons (6), construction très particulière pour l'époque. Sa conception lui permet d'exercer une poussée quasi verticale sur les murs, annulant tout risque d'écartement de ceux-ci.

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